CSE TRIMET FRANCE

L’aventure de l’usine de Saint-Jean-de-Maurienne a débuté en 1907, plus précisément le 31 juillet 1907 avec la coulée du premier lingot d’aluminium de l’usine. A cette époque, la vallée de la Maurienne a été choisie en raison de la présence d’une énergie hydro-électrique. Le développement de l’usine se fera sans discontinuité tout au long du 20ème siècle avec l’installation de séries modernes d’Électrolyse et la spécialisation sur le fil d’aluminium, produit à forte valeur ajoutée. Alors qu’en 1910 la production est de 1000 tonnes, elle atteint aujourd’hui 146 000 tonnes. L’usine de Saint-Jean-de-Maurienne est encore aujourd’hui l’un des principaux employeurs de la vallée et un moteur économique du territoire.

Le site de Castelsarrasin a lui commencé son exploitation dans les années 1860 avec l’arrivée du canal latéral à la Garonne. Les métiers seront tournés immédiatement vers le secteur de la métallurgie : d’abord le cuivre, puis le laiton. En 1922 la proximité des usines d’électrolyse d’aluminium et le gaz naturel de Lacq favorise le démarrage des produits de première transformation de l’aluminium qui deviennent la principale activité de l’usine. L’histoire marquera selon les époques le site et ses différentes productions s’orienteront vers des activités très différentes : laminage, fabrication de douilles, frappe de la monnaie, métaux lourds, alliages. L’usine se renouvellera sans cesse pour ressembler à celle que nous connaissons aujourd’hui avec l’achat d’une première machine à fil en 1971.

En décembre 2013, l’entreprise familiale indépendante TRIMET reprend les deux sites pour les inscrire dans un projet industriel ambitieux : ramener les usines à pleine capacité et élargir la gamme de produits afin de les positionner sur de nouveaux marchés. Les investissements pour moderniser l’appareil productif et le rendre plus respectueux de l’environnement se montent à plus de 250 millions d’euros. En parallèle, environ 140 emplois ont été créés, 80 d’entre-eux étant directement issus de la filière d’apprentissage Cap’Alu inaugurée moins de six mois après la création de TRIMET France.

Une grande diversité de métiers est représentée, de l’opérateur au technicien administratif, en passant par des ingénieurs procédé/qualité, acheteurs ou encore chargés de prévention sécurité … Aujourd’hui plus de 650 salariés travaillent sur nos deux sites.

Les équipes de production sont réparties dans les trois grands secteurs de l’usine de Saint Jean:
– le Carbone où sont fabriquées les anodes permettant de faire traverser un courant électrique de haute intensité dans les cuves d’Electrolyse.

– l’Electrolyse qui dispose de 180 cuves produisant en continu de l’aluminium liquide
– la Fonderie qui solidifie le métal liquide pour fabriquer les produits sous forme de fil d’aluminium, de plaques et de tés, ou de lingots d’alliage. Le site de Castelsarrasin produit lui aussi du fil d’aluminium.

Les équipes de production sont entourées de nombreux services supports. Citons en particulier la maintenance qui joue un rôle primordial dans l’entretien et le dépannage des installations et équipements du site. Il existe également l’ensemble des supports nécessaire au bon fonctionnement de l’usine : logistique et expéditions, achats, Ressources Humaines, Santé Sécurité Environnement, bureau d’études, laboratoire, captation, finances, qualité et performance opérationnelle.

Ce sont des milliers d’hommes et de femmes qui ont consacré une partie de leur vie à la fabrication d’aluminium. En 1907, les ouvriers étaient vêtus d’un tablier de cuir et de sabots en bois. Aujourd’hui, les conditions de travail se sont considérablement améliorées. L’engagement et le savoir-faire à tous les niveaux de l’organisation sont des atouts pour ces usines tournées vers l’avenir.